sabato 28 settembre 2013

teatro dlel'opera - parigi

CHRISTOPH WILLIBALD Gluck

du 12 septembre au 7 octobre
Alceste
Simplicité, vérité et naturel, tels sont selon Gluck les éternels attributs de la beauté : « [Alceste] plaira également dans deux cents ans, si la langue française ne change point, et la raison est que j’en ai posé tous les fondements sur la nature, qui n’est point soumise à la mode. » Marc Minkowski et Olivier Py mènent Sophie Koch et Yann Beuron, époux que la mort ne parvient pas à séparer, sur les chemins à la fois infernaux et célestes de cette tragédie lyrique.
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Lucia di Lammermoor
La folie domine cet opéra inspiré par Walter Scott, sur fond de lande, de brume et de vieux châteaux en ruine. Donizetti mêle divinement dramatisme et extase vocale, confiant à Lucia des accents d’une délicatesse déchirante. Ludovic Tézier, George Petean, Patrizia Ciofi, Sonya Yoncheva, Vittorio Grigolo et Michael Fabiano rendent hommage à l'art du chant romantique.
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La Dame aux Camélias
Inspiré par la musique de Chopin, John Neumeier adapte le célèbre roman d’Alexandre Dumas fils. Rarement chorégraphe aura eu une vision plus humaine de ses personnages.
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Giuseppe Verdi

du 10 octobre au 16 novembre
Aida
Commandé pour célébrer la concorde entre les peuples, Aida est tout entier un opéra de guerre, hiératique et flamboyant, spectaculaire et intérieur. Il revient enfin à l’Opéra de Paris après plus d’un demi-siècle d’absence.
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Richard Strauss

du 27 octobre au 1 décembre
Elektra
C’est autour d’Elektra que se rencontrèrent en 1906 Richard Strauss et Hugo von Hofmannsthal. Orchestre gigantesque, voix poussées dans leurs derniers retranchements, le post-wagnérisme flambe une dernière fois dans cette tragédie en un acte d’une violence et d’une noirceur inouïes.
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Così fan tutte
Ainsi font toutes ou L’École des amants . Quand Da Ponte et Mozart font la leçon, fût-elle pleine de grâce, l’apprentissage est rude et cruel. Jeu de masques et jeu de dupes, les règles s’embrouillent et tout le monde perd.
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Webern / Pintscher /Stravinsky
Dans le cadre du Festival d'automne à Paris, ce concert s'attache à tisser des liens entre ces créateurs essentiels du XXe siècle que furent Webern et Stravinsky et le compositeur et chef d'orchestre allemand Matthias Pintscher.
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Patrizia Ciofi
La folie domine cet opéra inspiré par Walter Scott, sur fond de lande, de brume et de vieux châteaux en ruine. Donizetti mêle divinement dramatisme et extase vocale, confiant à Lucia des accents d’une délicatesse déchirante. Entretien avec la soprano qui interprète le rôle de Lucia.
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Vec Makropulos La musique de Janácek électrise les désirs d’éternité, soif de pouvoir et angoisses de mort qui traversent le monde d’Emilia Marty. Sous la direction de Susanna Mälkki et dans la mise en scène flamboyante de Krzysztof Warlikowski, Ricarda Merbeth incarne cette énigmatique et maléfique cantatrice.



Opéra national de Paris

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Opéra national de Paris
Palais Garnier.jpg
Il Palais Garnier è la sede storica dell'Opera parigina
Ubicazione
Stato Francia Francia
Località Parigi
Indirizzo 8 rue Scribe, 75 009
Dati tecnici
Fossa presente
Sito ufficiale
L'Opéra national de Paris è un teatro pubblico francese posto sotto la tutela del Ministero della Cultura francese. Esso ha come scopo di rendere accessibile il patrimonio lirico e coreografico al maggior numero di persone, e quello di favorire la creazione e la rappresentazione delle opere contemporanee. A questo titolo, l'Opéra, dispone di due sale: l'Opéra Garnier (che ospita il corpo di ballo dell'Opéra) e l'Opéra Bastille.L'Opéra national de Paris contribuisce inoltre alla formazione professionale e al perfezionamento dei cantanti e dei ballerini, per il suo centro di formazione d'arte lirica e per la scuola di danza di Nanterre.Infine, il settore animazione e giovani elabora ogni stagione un programma pedagogico.

Storia

Conosciuta come Académie d'opéra, l'Académie royale de musique fu fondata nel 1669 per volere di Colbert in risposta all'Académie royale de danse. Incaricata di diffondere l'opera francese in tutto il Paese, è indicata abitualmente come l'Opéra.Non avendo altre risorse finanziarie che i ricavi dei biglietti (e non come per la Comédie-Française o il Théâtre italien de Paris, una sovvenzione reale), l'Opéra ottenne il privilegio di rappresentare dei brani teatrali in musica, con il divieto per altri di fare lo stesso senza autorizzazione.L'Académie royale de musique cambiò tredici volte il luogo delle sue rappresentazioni durante il XVIII secolo, fino alla trasformazione, con la Rivoluzione francese, nel Teatro delle arti, oggi chiamato Opéra national de Paris.

Spettacoli storici

Sale

La tradizione conta quindici sale utilizzate dall'Opéra per i suoi spettacoli.
Nome Date Luogo Storia
1 Sala d'Issy 1659 Issy-les-Moulineaux Demolita
2 Sala della Bouteille 1671-1672 Rue Mazarine Demolita
3 Sala del Bel-Air 1672-1673 Rue de Vaugirard Demolita
4 Prima sala del Palais-Royal 1673-1764 Palais-Royal
5 Sala delle Tuileries 1764-1770 Palais des Tuileries Costruita nel 1662 ma rimaneggiata a più riprese. Demolita col palazzo nel 1873.
6 Seconda sala del Palais-Royal 1770-1781 Palais-Royal Distrutta da un incendio nel 1781
7 Salle des Menus-Plaisirs 1781 Rue Bergère Demolita
8 Salle de la Porte-Saint-Martin 1781-1794 Boulevard Saint-Martin Costruita nel 1781. Distrutta da un incendio nel 1871 (Comune di Parigi) e ricostruita sullo stesso luogo.
9 Sala della rue de Richelieu 1794-1820 Rue de Richelieu
(fino al 1815, rue de la Loi).
Luogo della square Louvois
Costruita nel 1781. Distrutta su ordine delle autorità.
10 Sala della rue Louvois 1820 Rue Louvois Costruita nel 1791. Chiusa nel 1825, demolita nel 1827.
11 Salle Favart 1820-1821 Place Boieldieu Costruita nel 1783. Distrutta nel 1839 da un incendio e ricostruita sul luogo.
12 Sala della rue Le Peletier 1821-1873 Rue Le Peletier e rue Grange-Batelière
Luogo dell'hôtel Drouot.
Costruita nel 1820-1821. Distrutta da un incendio nel 1873.
13 Sala Ventadour 1874-1875 Rue Méhul Costruita nel 1826 - 1829. Chiusa nel 1879 e trasformata in banca.
14 Opéra Garnier dal 1875 Place de l'Opéra
15 Opéra Bastille dal 1990 Place de la Bastille
Altre sale d'opera parigine sono il Théâtre du Châtelet, l'Opéra-Comique ed il Théâtre des Champs-Élysées.



Une saison riche et éclectique

L’opéra italien constitue le coeur de la saison 2013-2014 : Aida fait enfin son entrée à l’Opéra Bastille sous la direction de notre directeur musical Philippe Jordan et dans une mise en scène d’Olivier Py. Les Puritains de Bellini revient aussi et, plus d’un siècle après sa création, La Fanciulla del West entre enfin à notre répertoire. Après son inoubliable Werther, repris par ailleurs, Benoît Jacquot met en scène une nouvelle Traviata. Au Palais Garnier, Rinaldo Alessandrini et Robert Wilson sont les maîtres d’oeuvre d’un nouveau Couronnement de Poppée. Marc Minkowski et Olivier Py y font renaître Alceste de Gluck, fascinante tragédie en musique. Philippe Jordan dirige également deux autres nouvelles productions signées Robert Carsen, Elektra et La Flûte enchantée, une reprise du Tristan et Isolde de Sellars ainsi qu’une riche saison de concerts.
Pour la danse, Brigitte Lefèvre déploie encore un large panorama du répertoire et du talent d’une des meilleures troupes au monde : entre autres, Notre-Dame de Paris de Roland Petit, La Belle au bois dormant de Rudolf Noureev, Le Parc d’Angelin Preljocaj, Orphée et Eurydice de Pina Bausch… L’émouvant Fall River Legend d’Agnes De Mille accompagne l’entrée au répertoire de Mademoiselle Julie de Birgit Cullberg, pour une soirée intense et passionnée. Deux créations sont attendues : l’une du chorégraphe japonais Saburo Teshigawara et l’autre de Daphnis et Chloé de Ravel par Benjamin Millepied. À l’Amphithéâtre, la saison Convergences propose une série de récitals unique à Paris ainsi que de passionnants portraits de compositeurs trop méconnus. Enfin, l’Atelier Lyrique présente un programme varié de concerts ainsi qu’un nouveau Don Giovanni.
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1661
Louis XIV fonde l’Académie royale de Danse, avec pour mission de former les artistes et de codifier l’art chorégraphique.

1669
L'Académie royale de Musique est fondée à l'instigation de Colbert. Sous la tutelle royale, cette institution rassemble une troupe de chanteurs, le premier orchestre professionnel de France et le corps de Ballet de l’Académie royale de Danse. Egalement nommée Académie d’opéra ou Opéra, elle a pour mission de promouvoir l’opéra français à Paris et dans les villes les plus considérables du royaume. L’Académie n’est pas subventionnée : elle vit de ses recettes propres. Ce n’est qu’après la Révolution française que son directeur bénéficiera d’une aide de l’Etat moyennant un cahier des charges. Le Roi lui octroie un privilège : le monopole de la représentation des pièces de théâtre en musique. De 1672 à 1687, Lully est directeur de cette Académie pour laquelle il compose vingt ouvrages, parmi lesquels Cadmus et Hermione (1673), considéré comme le premier opéra français, Armide (1674) et Alceste (1686).
Evénement fondateur de l’histoire de l’art lyrique en France, la création de l'Académie royale de Musique fait aussi date dans l’histoire du Ballet. L’art chorégraphique, jusqu’alors dévolu au divertissement de la Cour, dispose désormais d’une scène : la troupe danse dans les intermèdes des opéras. Peu à peu, le Ballet conquiert son indépendance jusqu’à avoir son propre répertoire au XIXe siècle, à l’époque des grands ballets romantiques.
Les deux siècles suivant sa création voient l'Opéra changer onze fois de lieu. Il occupe ainsi les salles de la Bouteille (1670-1672), du Jeu de paume (1672-1673), du Palais-Royal (1673-1763), des Machines (1764-1770), la seconde salle du Palais-Royal (1770-1781), des Menus-Plaisirs (1781), de la Porte Saint-Martin (1781-1794), de la rue de Richelieu (1794-1820), le Théâtre Louvois (1820), les salles Favart (1820-1821) et Le Peletier (1821-1873).

1681
Le Ballet de l’Opéra cesse d’être une troupe exclusivement masculine.

1733
A cinquante ans, Jean-Philippe Rameau fait ses débuts à l’Académie royale de Musique avec une tragédie lyrique composée sur le Phèdre de Racine : Hippolyte et Aricie. Triomphe. Dans la salle, le vieux compositeur André Campra note qu’il y a assez de musique dans cet opéra pour en faire dix. C’est après cette représentation mémorable que Rameau, dont le répertoire ne comptait alors que quelques pièces, va devenir le génie musical que nous connaissons. En vingt ans, il composera une douzaine d’ouvrages pour l’Académie, parmi lesquels Les Indes galantes (1735) et Les Paladins (1757). A propos de la représentation de Platée en 1745, l’Encyclopédie note qu’il s’agit là d’un composé extraordinaire, assemblage nouveau en France de grandes images et de tableaux ridicules, de la plus noble et de la plus puissante musique.

1774
En Europe, l’opéra est entré dans une phase de profonds changements qui marqueront à jamais son histoire. Alors que Mozart s’apprête à quitter son Salzbourg natal pour prendre son envol, après Vienne, Christoph Willibald Gluck arrive à Paris dans le but d’appliquer sa réforme à l’opéra français. Ses œuvres, parmi lesquelles Iphigénie en Aulide (1774), Orphée et Eurydice (1774 pour la version française) et Iphigénie en Tauride (1779), toutes créées et représentées à l’Académie royale de Musique, deviennent le fer de lance d’un art lyrique nouveau en quête de naturel et de vérité dramatique.

1776
Considéré comme le créateur du ballet moderne, Jean-Georges Noverre est le premier à imposer le ballet d'action sur la scène de l’Opéra : pour la première fois, le corps de Ballet danse, non un intermède, mais un ballet narratif où l’histoire est développée par la danse et la pantomime.

1782
Luigi Cherubini compose avec Anacréon ou l'Amour fugitif son premier opéra pour l’Académie royale de Musique. Suivront Faniska (1806), Pygmalion (1809), Crescendo (1810), Abencérages ou l'Étendard de Grenade (1813) et Ali-Baba et les Quarante Voleurs (1833).

1784
Louis XVI dote officiellement l’Opéra d’une Ecole de danse, jusqu’alors Ecole de l’Académie.

1826
C’est encore pour l’Académie que Gioacchino Rossini compose ses derniers opéras. Ainsi, Le Siège de Corinthe (1826), Moïse et Pharaon ou le Passage de la mer Rouge (1827), Le Comte Ory (1828) et le monumental Guillaume Tell (1829).

1828
Le compositeur Daniel-François-Esprit Auber et le librettiste Eugène Scribe créent pour l’Opéra La Muette de Portici. Ce grand succès, qui joua un rôle important dans l’émergence du Grand opéra français, semble aujourd’hui tombé dans l’oubli. Suivront une demi-douzaine d’ouvrages, dont Le Philtre (1831), sur le livret duquel Gaetano Donizetti composera son Elisir d’Amore. Paris scellera à jamais la collaboration de ces deux artistes géniaux que furent Auber et Scribe en donnant leurs noms à deux rues qui mènent à l’actuel Palais Garnier.

1831
Après Auber, Robert le Diable, créé pour l’Opéra de Paris, marque la première collaboration d’Eugène Scribe avec un autre compositeur majeur de l’époque : Giacomo Meyerbeer. Gustav Kobbé a beau trouver grotesque l’histoire du fils de Satan amoureux d’une princesse, la musique de Meyerbeer transcende le livret et confère à la représentation un succès si sensationnel que l’Opéra, dit-on, fit fortune. Robert le Diable marque le début d’une longue et fidèle collaboration entre le compositeur, son librettiste et l’Opéra de Paris : citons Les Huguenots (1836) – l’opéra de la consécration -, Le Prophète (1849) et L'Africaine (achevé en 1865 après le décès de Meyerbeer). En mêlant la mélodie italienne, l’harmonie allemande, le rythme et la déclamation française, l’œuvre de Meyerbeer pose, avec Rossini et Halévy, les bases du Grand opéra français. Wagner l’imite avant de s’en détacher, Verdi ne rate jamais une première de ses opéras. Paris est désormais le passage obligé de tous les grands compositeurs.

1832
La Sylphide, créé pour l’Opéra par Philippe Taglioni, est le premier ballet à être dansée en tutus blancs.

1840
Auteur en Italie d’une œuvre foisonnante de plus de soixante opéras, Gaetano Donizetti crée avec La Favorite son premier ouvrage pour l’Opéra de Paris. Suivra Dom Sébastien, roi de Portugal en 1843.

1841
Giselle
, de Jean Coralli et Jules Perrot, marque l’apogée du ballet romantique. Auteur du livret, Théophile Gautier a puisé dans la mythologie allemande la légende des fiancées défuntes qui attirent les voyageurs imprudents et les font danser jusqu’aux portes du Royaume des ombres.

1845
Avec La Juive, son œuvre la plus célèbre en cinq actes avec ballet, Jacques Fromental Halévy offre à l’Opéra de Paris un chef-d’œuvre du Grand opéra français, assurant au genre une grande postérité au cours du XIXe siècle. Suivra La Reine de Chypre en 1841. Halévy partage avec Gluck, Auber et Scribe le privilège de donner son nom à l’une des quatre rues adjacentes au Palais Garnier.

1847
Giuseppe Verdi compose son premier opéra pour l’Académie royale de Musique et pour Paris en s’essayant au genre du Grand opéra. Le demi-succès de Jérusalem, attribué à la médiocrité des interprètes, ne l’empêchera pas de composer Les Vêpres siciliennes (1855) puis Don Carlos (1867). Verdi a toujours eu avec l’Opéra de Paris une relation ambiguë : ne refusant jamais l’honneur qu’on lui faisait en lui commandant un ouvrage, pestant sans cesse contre les exigences de ce qu’il appelait la grande Boutique.

1851
Sapho, premier opéra de Charles Gounod, est créé pour l’Opéra, alors Académie impériale de Musique. Suivront notamment Polyeucte (1878) et Le Tribut de Zamora (1881).

14 janvier 1858
Alors que Napoléon III se rend en carrosse à l’Opéra, des anarchistes italiens à la solde de Felice Orsini lancent des bombes sur la foule. L’Empereur et son épouse réchappent miraculeusement de cet attentat qui fait huit morts et près de cent-cinquante blessés. Le lendemain même du drame, l’Empereur décide la construction d’une nouvelle salle.

1860
Organisation du concours international pour l’édification de l’Académie impériale de musique et de danse. 171 architectes y participent. Parmi les candidats, le méconnu Charles Garnier, alors âgé de 35 ans. Son projet tente de répondre à ce qu’il pense être le problème crucial de l’art de son temps : l’impossibilité de diffuser la création artistique pour le plus grand nombre. Il est proclamé vainqueur le 30 mai 1861.

1861
Richard Wagner fait son entrée à l’Opéra de Paris avec perte et fracas. La première de Tannhaüser déclenche dans la salle une nouvelle bataille d’Hernani. L’administration cède en annulant les représentations et le compositeur quitte Paris précipitamment. Qu’importe, dira Baudelaire qui prend la défense du génie : l’idée est lancée, la trouée est faite, c’est l’important.

1862
Peintre, critique d’art, Emile Perrin devient directeur de l’Opéra de Paris qu’il dirigera jusqu’en 1871.

Nuit du 28 au 29 octobre 1873
La salle Le Peletier est anéantie dans un incendie de plus de vingt-quatre heures et dont les causes demeurent indéterminées. En attendant l’ouverture du Palais Garnier, l’Opéra s’installe provisoirement salle Ventadour.

5 janvier 1875
Inauguration du nouvel Opéra. Le Palais de Charles Garnier devient la pièce maîtresse du nouveau Paris haussmannien. Napoléon III, mort deux ans auparavant, ne verra jamais l’Opéra qu’il avait commandé. Sur l’avenue qui mène à l’entrée principale, aucun arbre n’a été planté : les passants peuvent admirer sans entrave cette façade qui aurait dû devenir le symbole éclatant du pouvoir impérial. Les airs de La Juive sont les premiers à retentir dans l’enceinte de ce nouveau temple de l’art lyrique.

1914
Alors que la France entre dans la Première Guerre mondiale, Jacques Rouché est nommé directeur de l’Opéra de Paris, qu’il dirigera durant plus de trente ans.

1929
Ancien danseur des Ballets russes de Diaghilev, Serge Lifar est invité à créer un ballet pour l’Opéra : Les Créatures de Prométhée, sur la musique de Beethoven. L’année suivante, il devient Maître de Ballet et prend les rênes de la Compagnie à laquelle il consacrera plus de trente années de sa vie. Il crée une classe d’adage, qui permet aux danseurs de n’être plus les simples faire-valoir des ballerines, et développe son style néoclassique qui imprègnera Roland Petit et Maurice Béjart.
Lui aussi issu des Ballets russes, George Balanchine aurait pu lier son destin à celui de l’Opéra à la place de Lifar : c’est d’abord à lui que Jacques Rouché avait commandé la chorégraphie  des Créatures de Prométhée, avant que la maladie ne l’empêche de porter ce projet à son terme.

1933
A neuf ans, Roland Petit entre à l’Ecole de danse de l’Opéra. Il dansera par la suite dans le corps de Ballet comme sujet, avant d’en démissionner à vingt ans pour se consacrer à la chorégraphie. Il créera nombre de ballets pour l’Opéra de Paris, dont Notre-Dame de Paris, Adages et variations (1965), Le Fantôme de l’Opéra (1980) et Clavigo (1999).

1936
Création au Palais Garnier de l’unique opéra et chef-d’œuvre de Georges Enescu : Œdipe. Dans ses souvenirs, le compositeur roumain raconte comment lui est venue l’idée de son ouvrage après avoir été ébloui par une représentation de l’Œdipe Roi de Sophocle au Français.

1939
L’Etat rapproche l’Opéra Comique, en difficulté financière, du Théâtre national de l’Opéra pour former la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux. L’Opéra Comique retrouvera son autonomie en 1990.

1945
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Reynaldo Hahn, compositeur, chef d’orchestre et critique musical, devient directeur de l'Opéra de Paris.

1957
Création au Palais Garnier de la version française de Dialogues des Carmélites de Francis Poulenc, dont la première italienne a eu lieu quelques mois plus tôt. Cette histoire bouleversante d’une jeune novice qui surpasse ses peurs pour suivre ses sœurs de congrégation à l’échafaud rencontre un immense succès. Jamais Poulenc ne mit autant de temps et d’énergie à la création d’une œuvre musicale.

1973
Compositeur, après avoir été directeur artistique de l’Orchestre de la Radio suisse alémanique à Zurich, directeur de orchestre de la radio allemande Norddeutscher Rundfunk puis intendant de l’Opéra de Hambourg, Rolf Liebermann est appelé à la tête de la Réunion des théâtres lyriques nationaux.

1974
Création de l’Opéra Studio, centre de formation lyrique résidant à la salle Favart. Il sera remplacé en 2005 par l’Atelier Lyrique.

1978
La Réunion des théâtres lyriques nationaux est dissoute au profit du Théâtre national de l'Opéra de Paris, dont Rolf Liebermann devient l’administrateur jusqu’en 1980.

1982
Jugeant la jauge du Palais Garnier insuffisante, le président François Mitterrand décide de la construction d'un nouvel opéra, moderne et populaire, dans Paris. Organisation du concours international auquel s’inscrivent 1700 architectes, pour 756 projets reçus.

1983
Création de l'Établissement public Opéra-Bastille (EPOB). A 37 ans, l’architecte uruguayen Carlos Ott remporte le concours.
Création au Palais Garnier de Saint François d'Assise, Scènes Franciscaines, opéra en trois actes et huit tableaux d’Olivier Messiaen, sous la direction musicale de Seiji Ozawa et dans la mise en scène de Sandro Sequi. Il fallut huit années à Olivier Messiaen pour écrire le livret et la partition de cet opéra, que Rolf Liebermann lui avait commandé dès 1975.
Après avoir mené une carrière internationale de danseur hors du commun, le chorégraphe Rudolf Noureev devient Directeur de la Danse à l’Opéra de Paris. Il quittera ce poste six ans plus tard, mais restera chorégraphe principal de la compagnie. Il s’attache notamment à remonter et adapter les œuvres de Marius Petipa, dont Dom Quichotte (1981), Raymonda (1983), Le Lac des Cygnes (1984), Casse-Noisette (1985) et La Bayadère (1992).

1984
Début des travaux pour la construction du nouvel Opéra.

1987
L’Ecole de danse trouve son emplacement actuel à Nanterre.


1988
Cofondateur et président de la maison de haute couture Yves Saint-Laurent, Pierre Bergé devient directeur du conseil d’administration de l’Opéra. Il organise notamment la cérémonie d’inauguration de l’Opéra Bastille.

13 juillet 1989
Inauguration de l’Opéra Bastille dans le cadre des manifestations du Bicentenaire de la Révolution française.

1990
Le Palais Garnier et l’Opéra Bastille forment l’Opéra de Paris. En mars est donné le premier spectacle lyrique à l’Opéra Bastille : Les Troyens d’Hector Berlioz, sous la baguette de Myung-Whun Chung, alors directeur musical de l’Opéra de Paris, et dans une mise en scène de Pier Luigi Pizzi. La première saison de l’Opéra Bastille débute en septembre.

1994
L’Opéra de Paris devient l’Opéra national de Paris. Ce changement d’intitulé souligne la volonté de l’Institution de rayonner au-delà des limites de la capitale.

1995
Après avoir été secrétaire général de la Réunion des Théâtres Lyriques nationaux, adjoint de Rolf Liebermann au Théâtre national de l’Opéra puis directeur du Grand Théâtre de Genève, Hugues R. Gall devient directeur de l’Opéra national de Paris.
Chorégraphe, pédagogue, ancienne danseuse du Ballet de l’Opéra, après avoir été notamment Inspectrice principale de la Danse à la Direction de la Musique et de la Danse au Ministère de la Culture, Administratrice générale de l’Opéra de Paris-Garnier puis Directrice adjointe chargée de la Danse, Brigitte Lefèvre devient Directrice de la Danse de l’Opéra national de Paris. 

2004
Après avoir dirigé le Théâtre Royal de La Monnaie à Bruxelles, le Festival de Salzbourg et le premier cycle de la Ruhr Triennale, Gerard Mortier devient directeur de l’Opéra national de Paris.

2009
Metteur en scène à la carrière internationale, après avoir dirigé le Théâtre du Capitole de Toulouse, Nicolas Joel devient directeur de l’Opéra national de Paris. Philippe Jordan occupe à ses côtés la fonction de Directeur musical.



Présentation

Le Ballet de l'Opéra est aujourd'hui considéré comme l'une des meilleures compagnies au monde.
Sa moyenne d'âge est de 25 ans, ce qui en fait l'une des plus jeunes compagnies actuelles.
Le répertoire du Ballet de l'Opéra est très étendu, il va des grands ballets romantiques et classiques aux créations de chorégraphes contemporains.
Le Ballet donne aujourd'hui quelques 180 représentations par saison à Paris, en province
mais aussi à l'étranger.


Effectif

154 danseurs | 18 étoiles | 14 premiers danseurs
Engagés en général entre 16 et 20 ans dans le Ballet, les artistes terminent aujourd'hui leur carrière à 42 ans.


Direction et encadrement

La direction et l'encadrement du Ballet sont assurés par la Directrice de la Danse, Brigitte Lefèvre, assitée d'un Administrateur, Olivier Aldeano, d'un Maître de ballet, Laurent Hilaire, directement associé à la Direction de la Danse, de deux Maîtres de ballet , de quatre assistants Maîtres de ballet,
d'un régisseur général et de cinq régisseurs . 7 professeurs assurent les cours quotidiens qui ont lieu le matin. Les après-midi sont réservées aux répétitions qui peuvent aussi avoir lieu en soirée quand il n'y a pas de spectacle.


Organisation

La quasi totalité des danseurs a été formée à l'Ecole de Danse de l'Opéra. L'entrée dans le corps de ballet se fait par concours, chaque année, au prorata des places disponibles. Le concours annuel
du corps de ballet permet de gravir les échelons de la hiérarchie: quadrille, coryphée, sujet,
premier danseur. Les étoiles sont nommées par le directeur de l'Opéra, sur proposition
de la Directrice de la Danse.


Localisation

Les services de la danse sont installés au Palais Garnier. Les cours et répétitions se déroulent
le plus souvent, dans les 4 classes, les 5 salles de répétition (salles Lifar, Noureev, Petipa, rotondes Chauviré et Zambelli) et éventuellement au Foyer de la Danse. Si les spectacles de Ballet ont lieu à l'Opéra Bastille, les danseurs y trouvent les équipements adéquats, loges et salles de répétition (salles Nijinski et Balanchine).








Un grand théâtre moderne

L'Opéra Bastille est l'œuvre de Carlos Ott, architecte canadien-uruguayen, qui fut désigné en novembre 1983 après un concours international auquel près de 1700 architectes participèrent. L'inauguration eut lieu le 13 juillet 1989. Son architecture est marquée par la transparence des façades et par l'emploi de matériaux identiques à l'intérieur comme à l'extérieur.
Avec ses 2 700 places à l'acoustique homogène, ses équipements de scène uniques, ses ateliers intégrés de décors, costumes et accessoires, ses salles de travail et de répétitions, l'Opéra Bastille constitue un grand théâtre moderne.

Les équipements scéniques

  • La fosse d'orchestre, mobile et modulable, peut être couverte ; dans sa plus grande configuration, elle peut contenir 130 musiciens.
  • la scène principale, 45 m de haut, 30 m de large, 25 m de profondeur, constituée de 9 élévateurs permettant de créer plusieurs niveaux, posée sur 3 élévateurs principaux assurant l'arrivée des décors depuis le sous-sol.
  • les espaces de dégagement, 4 lieux de stockage aux mêmes dimensions que la scène 
  • l'arrière-scène, avec sa plaque tournante, permet l'orientation des décors
  • l'aire de circulation, des décors entre la scène, les ateliers, et la scène de répétition 
  • la scène de répétition, ou Salle Gounod, avec sa fosse d'orchestre et ses dimensions identiques à la scène principale

Le bâtiment Bastille

  • emprise au sol : 22 000 m²
  • surface de planchers construits : 160 000 m²
  • hauteur totale : 80 m (dont 30 m sous le niveau de la rue)

Les salles de l'Opéra Bastille

La grande salle
  • superficie : 1 200 m², 5% du volume du bâtiment
  • dimensions : 20 m de haut, 32 m de profondeur, 40 m de large
  • nombre de places : 2 703
  • matériaux : granit bleu provenant de Lannelin en Bretagne, bois de poirier provenant de Chine, verre au plafond

L'Amphithéâtre
  • superficie : 700 m²
  • profondeur : 21,4 m
  • nombre de places : 450
  • matériaux : brèche de marbre blanc de Vérone, staff au plafond

Le Studio
  • superficie : 280 m²
  • profondeur : 19,5 m
  • nombre de places : 237
  • matériaux : brèche de marbre blanc de Vérone et rondins de bois de poirier






L’École de Danse de l’Opéra de Paris va bientôt fêter son tri centenaire en 2013. La plus ancienne école de danse du monde occidental est aussi le berceau de la danse académique classique mondiale. Sa création remonte au règne de Louis XIV, lequel débute et s’achève par deux décisions qui font de la danse un art souverain :
  • la création de l’Académie Royale de la Danse en 1661,
  • la création de l’école de l’Académie en 1713« pour parvenir à élever des sujets propres à remplir les emplois qui manqueront ».
Aujourd’hui, la vocation initiale de l’école est restée intacte. L’école « a pour mission de former les danseurs du Ballet et d’assurer la formation professionnelle des danseurs» (Décret du 5 février 1994 fixant le statut de l’Opéra national de Paris). En passant de la Cour au théâtre, la danse est devenue une affaire de professionnels. Il faut former des interprètes pour les spectacles de l’Opéra.
Pendant longtemps, l’école a vécu dans les bâtiments de l’Opéra, lieu peu adapté à sa mission de formation. C’est d’ailleurs la condition des élèves à cette époque qui est à l’origine de l’appellation des « petits rats de l’Opéra ». Il faudra attendre 1987 pour que l’école, alors placée sous la direction de Claude Bessy, bénéficie d’un lieu dédié, regroupant à la fois l’enseignement de la danse, de la scolarité et un internat. Ce bâtiment moderne et parfaitement adapté, situé à Nanterre, a été conçu par l’architecte Christian de Portzamparc.

L'école aujourd'hui

Quel que soit son parcours, le danseur doit composer harmonieusement avec le corps de Ballet tout en favorisant l’éclosion de ses qualités artistiques pour, un jour, porter un rôle, une réflexion, un spectacle et un public. Ce savoir-faire et ce savoir-être doivent se conjuguer avec un répertoire toujours plus large incluant non seulement toute la tradition de la danse classique française mais encore des œuvres chorégraphiques de tous horizons et de toutes les époques jusqu’aux chorégraphes contemporains qui n’ont de limites que leur imagination. La formation des jeunes danseurs implique de repenser le lien entre la société dans laquelle ils évoluent et l’art chorégraphique tel qu’il est proposé dans le cadre des spectacles de l’Opéra. La recherche de la performance chorégraphique induit une recherche plus globale d’un épanouissement personnel, d’une adéquation maîtrisée entre l’individu en devenir et le danseur. Car c’est bien de cette cohérence d’ensemble que pourront naître les talents de demain.

Elisabeth Platel - Directrice de l'école de Danse

Elisabeth Platel a commencé la danse au conservatoire de St Germain-en-Laye puis au Conservatoire National de Paris dans la classe de Christiane Vaussard. Son premier Prix du Conservatoire obtenu en 1975 lui ouvre les portes de l'Ecole de Danse. Engagée dans le corps de Ballet en 1976, puis promue «Première danseuse» en 1979, elle est nommée «Danseuse Etoile» à l’issue de sa première Giselle, le 23 décembre 1981. Jusqu’en 1999, date de ses adieux dans la Sylphide, elle est l’interprète de tous les grands chorégraphes classiques dont George Balanchine, John Neumeier et tout particulièrement Rudolf Noureev pour qui elle crée de nombreuses productions. Un prix retiendra l’attention, le Prix Benois de la danse qui lui est attribué pour l'ensemble de sa carrière, et notamment son rôle d'Ambassadrice de l'École française à travers le monde. Tout en continuant à se produire comme Etoile invitée, la nécessité de transmettre son art, de porter une réflexion s’est rapidement imposée. Professeur invitée en France et à l’étranger, Elisabeth Platel remonte également des ballets et assure la coordination des enseignements pour le diplôme d’Etat. En septembre 2004, elle prend la direction de l’Ecole de danse. 



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depuis 1989

les distributions lyriques
depuis la saison 1989/1990
les distributions chorégraphiques
depuis la saison 2005/2006


Les distributions ne font état que des rôles traditionnellement interprétés
par des solistes lyriques pour l'opéra
par des Etoiles ou des Premiers Danseurs pour le ballet
Une date au hasard
Mercredi 15 février 2006

Présentation

Une formation d'élite, dirigée par les plus grands chefs.
Des solistes toujours engagés dans la vie quotidienne de l'Opéra National de Paris,
dans la vie de l'enseignement au plus haut niveau, dans la vie musicale française et internationale.


L'Orchestre de l'Opéra national de Paris
Photo Christian Leiber
© Opéra national de Paris


Effectif

Fort à présent de 174 musiciens parmi les meilleurs au monde, de plus en plus jeune, largement ouvert au recrutement international, l'Orchestre assume presque la totalité des productions
des deux théâtres de l'Opéra de Paris, Garnier et Bastille, soit près de 280 représentations par saison.


Musiciens et enseignants

Virtuoses, compositeurs ou pédagogues, ces musiciens ont exigé les meilleurs instruments, formé leurs propres successeurs, stimulé l'imagination des compositeurs.
La constante qualité de l'Orchestre de l'Opéra national de Paris s'explique peut-être par son implication dans l'enseignement. Ainsi de nombreux musiciens de la génération précédente, professeurs au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (Pierre Thibaud, Pierre Pierlot, Maurice Allard, Guy Deplus, Pierre Doukan) ont eu en charge la formation des musiciens d'aujourd'hui (qui y sont eux-mêmes maintenant professeurs).

Jamais soumis à une clause d'exclusivité, les musiciens de l'Opéra ont participé activement à l'apparition d'ensembles de musique de chambre,à la formation des grands orchestres symphoniques parisiens, au développement de la radiodiffusion puis du disque.
Leurs multiples compétences ont fait d'eux les principaux acteurs de la vie musicale française depuis l'âge classique. Par leur amour du théâtre et leur fidélitéà l'Orchestre, ils sont aujourd'hui les garants du rayonnement de l'Opéra de Paris.


Recrutement

Le recrutement se fait par voie de concours au fur et à mesure des vacances de pupitres.
  

1672-1687 Lully signe toutes les œuvres exécutées à l'Opéra. 1 création et 1à 2 reprises par saison.
XVIIIème siècle
: 2à 8 créations et une dizaine d'ouvrages différents par saison. Les œuvres n'étant pas protégées, les reprises s'accompagnent de remaniements.
1752 première compagnie étrangère invitée avec son répertoire : les Bouffons.
1774 premier ouvrage étranger présenté en version française : Orphée et Eurydice de Gluck.
1793-1815
abandon du répertoire antérieurà Gluck. Les créations sont principalement des œuvres de circonstance.
XIXème siècle commandes d'œuvres à de nombreux compositeurs étrangers de renom. L'Etat réglemente le rythme de création et exerce sa censure. 1à 7 créations et une trentaine d'ouvrages par saison.
1870 transfert du fonds musical dans le Nouvel Opéra de Garnier, le premierà comporter une bibliothèque.
XXème siècle ouverture aux répertoires étrangers, invitation de troupes et d'artistes étrangers. Redécouverte du répertoire baroque, mais adaptéà l'orchestre moderne. De plus en plus de productions en langue originale.
1987 l'Orchestre interprète Jules César de Haendel, pour la première fois sur instruments d'époque, sous la direction de Jean-Claude Malgoire.
Depuis 1997 l'Orchestre exécute par saison une trentaine d'ouvrages et 1à 2 créations, commandes de l'Opéra. 



Présentation

A la découverte d'un patrimoine vivant

Chef d'œuvre architectural connu dans le monde entier, le Palais Garnier est la treizième salle d'Opéra à Paris depuis la fondation de cette institution par Louis XIV en 1669. Sa construction fut décidée par Napoléon III dans le cadre des grands travaux de rénovation de la capitale menés à bien sur son ordre par le baron Haussmann. L'Opéra fut mis au concours et Charles Garnier remporta l'épreuve. Les travaux durèrent quinze ans, de 1860 à 1875, interrompus par de nombreuses péripéties, dont la guerre de 1870, la chute du régime impérial et la Commune. Le Palais Garnier fut inauguré le 5 janvier 1875.
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Le grand escalier, la bibliothèque-musée

La nef du grand escalier est un des lieux les plus célèbres du Palais Garnier. Bâtie en marbres de différentes couleurs, elle abrite les degrés de l'escalier à double révolution qui mène aux foyers et aux différents étages de la salle de spectacle.
Le grand escalier est lui aussi un théâtre, théâtre mondain où se croisait au temps des crinolines un public choisi. Le plafond peint évoque, sur ses quatre parties, différentes allégories de la musique. On remarque, en bas de l'escalier, les deux torchères en bronze, grandes figures de femmes tenant des bouquets de lumière.

Les collections de la bibliothèque-musée (Bibliothèque Nationale de France) conservent tout le passé de l'Opéra depuis trois siècles.
Les salles du musée présentent tout au long de l'année des expositions temporaires thématiques et une galerie permanente rassemblant peintures, dessins, photographies et de petites maquettes de décors en volume. La bibliothèque-musée est située dans la Rotonde de l'Empereur, pavillon ouest flanquant la façade principale, à l'origine destiné au service du souverain. Après la chute de l'Empire, les locaux ne furent jamais terminés, on y voit encore l'appareillage massif de blocs de pierres tel qu'il était en 1870.


Les foyers

Lieux de promenade des spectateurs pendant l'entracte, les foyers sont très vastes et très richement décorés. La voûte de l'avant-foyer est couverte de charmantes mosaïques sur fond or aux couleurs chatoyantes. La vue sur la nef du grand escalier est splendide.
Le grand foyer a été conçu par Garnier comme les galeries des châteaux de l'âge classique. Le jeu des miroirs et des fenêtres accentue encore ses vastes dimensions. Le magnifique plafond peint par Paul Baudry décline des thèmes de l'histoire de la musique. La lyre est l'élément décoratif principal, elle règne sur tout le vocabulaire décoratif, sur les chapiteaux comme sur les grilles de chauffage ou les poignées de porte. Une copie du buste de Charles Garnier par le sculpteur Carpeaux se trouve au centre du foyer, près d'une des fenêtres d'où on découvre la perspective de l'avenue de l'Opéra jusqu'au Louvre.

Le salon du Glacier

A l'extrémité de la galerie du bar se trouve le salon du Glacier, rotonde fraîche et lumineuse ornée d'un plafond peint par Clairin, une ronde de bacchantes et de faunes, et de cartons de tapisserie illustrant diverses boissons (thé, café, orangeade, champagne…) ainsi que la pêche et la chasse. Terminé après l'ouverture de l'Opéra, ce salon a un très net parfum 1900.

La salle de spectacle

Rouge et or, éclairée par l'immense lustre de cristal, réchauffée par les teintes franches du plafond de Marc Chagall, la salle de spectacle, dessinée en fer à cheval, à l'italienne, compte 1900 sièges de velours rouge. Le magnifique rideau de scène de toile peinte imite une draperie à galons et pompons or.

L'opéra en 9 chiffres

Surface : 11 237 m²
Longueur : 173 m
Largeur maximale : 125 m
Hauteur du fond de la cuve à la lyre d'Apollon :73,60 m
Grand Escalier : 30 m de hauteur
Grand Foyer : 18 m de hauteur, 54 m de longueur, 13 m de largeur
Salle : 20 m de hauteur, 32 m de profondeur, 31 m de largeur maximale
Poids du lustre : 8 tonnes
Scène : 60 m de hauteur, dont 45 m de cintres et 15 m de dessous, 27 m de profondeur, 48,5 m de largeur pour 16 m d'ouverture de cadre.



Effectif

112 chanteurs, 4 chefs de chant, 3 régisseurs.

Le Choeur photo officielle
Photo Christian Leiber
© Opéra national de Paris

Recrutement

Un concours, qui a lieu généralement en début d'année et dont la finale se déroule sur la grande scène de l'Opéra Bastille, permet chaque saison de pourvoir les postes vacants.
Dotés de grandes aptitudes musicales, linguistiques et scéniques, les artistes du Choeur ont la capacité de se fondre en une exceptionnelle communauté répondant aux exigences de tous les répertoires et aux directives les plus fines des chefs d'orchestre et des metteurs en scène.
Par suite d'un recrutement mené à l'échelle internationale, le Chœur de l'Opéra national de Paris compte un grand nombre d'artistes étrangers originaires des pays suivants : Albanie, Algérie,Angola, Bulgarie, Canada, Chili, Chine, Corée, Danemark, Espagne, Etats-Unis, France, Gabon, Géorgie, Hongrie, Italie, Liban, Lituanie, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Russie, Sénégal et Tunisie.

La moyenne d'âge du chœur est de 45 ans.


Déroulement du travail

Au cours de la saison 2011/2012, les artistes du Chœur ont participé à 177 représentations de 17 productions lyriques et à un concert. 1009 services de répétitions ont été nécessaires pour préparer ces ouvrages. 

Direction Christian Schirm


Atelier Lyrique photo officielle 2011-2012
© Mirco Magliocca/Opéra national de Paris

L'Opéra national de Paris propose un programme de perfectionnement pour donner à de jeunes chanteurs en début de carrière, et à des pianistes se préparant à la profession de chefs de chant
les meilleurs atouts pour réussir dans la vie professionnelle.

La mission de l'Atelier Lyrique est de préparer de jeunes artistes aux conditions de leur futur métier : il s'agit d'une part de les confronter à l'expérience de la scène, d'autre part de faire connaître
le résultat de leur travail auprès du public par des concerts et des spectacles.

Il est primordial pour eux d'acquérir le sens de la rigueur musicale, d'apprendre à réfléchir
sur une partition, d'en comprendre les enjeux dramaturgiques, enfin, de s'engager totalement
dans un projet musical et théâtral.

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